NOTE: Two murders, on separate
occasions, are attributed to Marie Doiselet (called Celina Doiselet in
one article). In our collection of female serial killer case, we ordinarily
keep to victim count of three or more (including failed attempts), but in cases
where the killer is so young it seems reasonable to make an exception. Cases of
children who murder on more than one occasion are, it goes without saying,
important sources worthy of study for those who wish to understand the crime of
serial killing and the mentality, methods and motives of such killers.
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CHRONOLOGY
Jun. 23, 1888 - 6-month-old boy dies.
Jul. 23, 1888 - Paul, 2 1/2, dies.
Nov. 1889 - Marie acquitted, but sentence to house of correction until her 20th year; sentenced to 10 years.
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CHRONOLOGY
Jun. 23, 1888 - 6-month-old boy dies.
Jul. 23, 1888 - Paul, 2 1/2, dies.
Nov. 1889 - Marie acquitted, but sentence to house of correction until her 20th year; sentenced to 10 years.
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FULL TEXT (Article 1 of 2): A double murder has been
committed at Bar-sur-Aube, France, by a little girl named Marie Doiselet, who
is only 13 years old. She was engaged as nursemaid in the house of a neighbour,
named Caratnauti, and was entrusted with the care of his two children, one aged
six months and the other two years and a-half. The youngest died suddenly on
June 23, and the other under precisely similar circumstances on July 23.
Suspicions were excited, and it turned out that the youthful murderess had
killed each of them by placing a handkerchief over the mouth and nose, and
pressing heavily on the chest until suffocation ensued. She confessed the crime
and the methods of its execution, and said she wanted to get rid of the trouble
of looking after the children.
[Untitled, The Otago Daily Times (Dunedin, New Zealand),
Jan. 15, 1889, p. 2]
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FULL TEXT (Article 2 of 2): A nice
little girl is one Celina [sic] Doiselet, for that is the name of the little monster
who has just appeared before Assize Court the Aube, in France, on a charge of
deliberately killing two children. She herself is but a child, not yet 13 years
of age, but in the spring of last year she was placed in service by her
parents, her duties being those of nursemaid.
She had two little boys to take charge of, aged respectively three years and
six months, and it seems from the evidence given that this youthful criminal
being of a lazy disposition, did not like having to take care of them. So as a
means of relieving herself of her little charges, she killed them both, the
elder one, Paul, by twisting a pillow case about his head and sitting on him
till he ceased to breathe, the younger one by stuffing a handkerchief into his mouth and kneeling on
its chest. Both the children were thus got rid of the same day [error: they were killed a month apart from one another]. The murderess
was asked in court whether she regretted having committed these terrible
crimes, and she said she thought she did. This precocious criminal has been
sent to as house of correction for ten years. When she comes out it is to be
doubted whether she will get another place as nursemaid.
[“A Young Murderess,” The Kiama Independent And Shoalhaven Advertiser
(Kiama, New Zealand), Jan. 15, 1889, p. 4]
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On lit dans l’Intransigeant :
« La Cour d’assises de l’Aube vient d’avoir à juger un crime
que l’on peut citer comme exemple de la perversité précoce la plus monstrueuse.
« L’accusée est une petite fille de treize ans, Marie Doiselet. Elle est entrée, en mai 1888, chez les
époux Caramanti, près de Bar-sur-Aube. Elle avait
spécialement la garde des deux jeunes enfants de ses maîtres, l‘un âgé de deux
ans et demi, l’autre âgé de six mois.
« Les deux petits moururent asphyxiés à un mois
d’intervalle.
« La petite Doiselet avait étouffé les deux enfants de la
même façon, en leur serrant le nez et la bouche, et en appuyant sur la
poitrine. »
Elle finit par avouer son crime, et par en donner elle-même
l’étrange mobile: comme elle est très paresseuse, elle voulait à tout prix
quitter le service des époux Caramanti, malgré l’opposition de sa mère, et elle
n’a trouvé rien de mieux que de se débarrasser des deux pauvres petits.
[Arthur Bonnot, Les fruits de
l'école sans Dieu, 1890, Propagande Catholique, Paris, p. 65; reprinted from l’Intransigeant]
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FULL TEXT: Marie Doiselet, gamine de treize ans, est entrée en mai 1888, au service des époux Caramanti, habitant près de Bar-sur-Aube.
La fillette avait spécialement la garde des deux jeunes enfants de ses maîtres, l'un âgé deux ans et demi l'autre âgé de six mois.
Le 23 juin dernier celui-ci mourait subitement. On n'eut aucun soupçon et l'inhumation eut lieu sans examen. Le 23 juillet suivant Louis Carmanti, le deuxième enfant, mourait dans les mêmes conditions. L'étrangeté du fait éveilla l'attention et on constata facilement les indices d'une asphyxie violente.
La petite Doiselet avait étouffé les deux enfants de la même façon, en leur serrant le nez et la bouche avec un mouchoir, et en appuyant sur la poitrine jusqu'à ce que l'asphyxie s'en suive.
Pressée de questions, elle finit par avouer son crime. Elle en indiqua même l'étrange mobile: elle avait tué les enfants des époux Caramanti pour que ceux-ci ne pussent la conserver à leur service!
Marie Doiselet vient d'être acquittée par la cour d'assises de l'Aube et renvoyée dans une maison de correction pour y être détenue jusqu'à sa vingtième année.
FULL TEXT: Marie Doiselet, gamine de treize ans, est entrée en mai 1888, au service des époux Caramanti, habitant près de Bar-sur-Aube.
La fillette avait spécialement la garde des deux jeunes enfants de ses maîtres, l'un âgé deux ans et demi l'autre âgé de six mois.
Le 23 juin dernier celui-ci mourait subitement. On n'eut aucun soupçon et l'inhumation eut lieu sans examen. Le 23 juillet suivant Louis Carmanti, le deuxième enfant, mourait dans les mêmes conditions. L'étrangeté du fait éveilla l'attention et on constata facilement les indices d'une asphyxie violente.
La petite Doiselet avait étouffé les deux enfants de la même façon, en leur serrant le nez et la bouche avec un mouchoir, et en appuyant sur la poitrine jusqu'à ce que l'asphyxie s'en suive.
Pressée de questions, elle finit par avouer son crime. Elle en indiqua même l'étrange mobile: elle avait tué les enfants des époux Caramanti pour que ceux-ci ne pussent la conserver à leur service!
Marie Doiselet vient d'être acquittée par la cour d'assises de l'Aube et renvoyée dans une maison de correction pour y être détenue jusqu'à sa vingtième année.
[Untitled,
Gil Blas (Paris, France), 20 Novembre 1888, p. 3]
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More cases: Serial Killer Girls
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For similar cases see: Baby-Sitter Serial Killers
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More cases: Youthful Borgias: Girls Who Commit Murder
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[1824-1/20/19;2222-2/15/22]
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For similar cases see: Baby-Sitter Serial Killers
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More cases: Youthful Borgias: Girls Who Commit Murder
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[1824-1/20/19;2222-2/15/22]
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