Note: Some sources use the spelling "Burkel," others use "Buerckel."
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FULL TEXT: A young woman whom the French, with all their chauvinism, would probably not like to claim as a country woman, has just been tried for poisoning at the Strasbourg Assizes. Her name is Brigitte Burckel, and she is described as a pure Alsacienne, possessing all the beauties of her race. She appeared in court dressed in the traditional costume, which has become so popular in Paris since the loss of Alsace. Brigitte seems to have been very fond of married life, but unfortunate does not appear to have met with a husband entirely suited to her tastes.
Her first venture was with an honest laborer named
Hochstetter, who died before the honeymoon was over. She next married a young
French soldier on his return from captivity in 1871, and he also died a few
months after the wedding. She then looked out for a third husband, but failed
to find him, and in order to console her second widowhood made the acquaintance
of a tradesman named Schaal. But Schaal was married, and his wife was in the
way. Brigitte secretly resolved to get rid of her. She went to a chemist’s and
asked for some arsenic to kill her rats, but the chemist refused, however, he
gave her a phosphorus paste, which he said would answer her purpose just as
well, and it did – though not in the way the unsuspecting chemist intended.
She then called on Madame Schaal, with whom she had managed
to get on terms of intimacy, and proposed that they should make some cakes and
have a jollification to amuse the children. The offer was accepted, the cakes
were made, and Brigitte managed to put some of her phosphorous paste into two
of them. These were, of course, given by the beautiful Alsacienne to the wife
of her lover. At first she declined to eat them, but her little boy pressing
her, and telling her “how nice they were,” she gave way. The next morning
Madame Schaal was found to be ill, and Brigitte volunteered to tend her.
The doctor was called in, and was at the point of curing
her, when the Alsacienne procured another “remedy” in the shape of a mixture
for killing flies, which she put in her victim’s medicine, and finished by
killing her outright. The doctor, however, suspected the symptoms of his
patient, and insisted on a post-mortem examination, which led to the discovery
of the crime.
Brigitte did not attempt to screen herself, but confessed
her guilt in the calmest and most candid manner. The police now thought that
this was not her first achievement in the art of poisoning, and ordered her
deceased husbands’ bodies to be exhumed, when traces of poison were found in
both of them. The prisoner did not offer any excuse for the triple crime, and
the court sentenced her to death. She received the judgment with a smile.
[“A Female Poisoner.” Brownstown Banner (In.), Mar. 25,
1875, p. 6]
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Victims:
M. Hochstetter, husband no. 1, expired during honeymoon
French soldier, husband no. 2, died a few months following
marriage
Madame Schall, a “wife in the way,” died Mar.(?) 1875
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FULL
TEXT: La cour d’assises de Strasbourg vient de condamner à la peine de mort
Brigitte Bürckel, accusée de cinq empoisonnements.
Veuve
une première fois d’un brave cultivateur, nommé Hochstetter, elle avait épousé,
en 1871, un jeune soldat français qui revenait d’Allemagne, Antoine Kirmann. Ce
second mari mourut à vingt-cinq ans, après seize mois de mariage, sans qu’on
pût s’expliquer qu’elle était sa maladie.
En
1873, Brigitte eut des relations avec un négociant nommé Schaal. Celui-ci était
marié et avait promis à Brigitte de l’épouser si sa femme venait à mourir.
Brigitte
se le tint pour dit, et, quelques jours après, elle entra dans une pharmacie de
Fegersheim et y demanda de la mort-aux-rats:
— Je
ne veux pas du phosphore, dit-elle, mais une farine blanche; c’est meilleur.
Elle
prétendait demeurer à côté de l’eau et être beaucoup tourmentée par les rats,
qui lui couraient sur le visage.
Le
pharmacien refusa la farine blanche et offrit de la pâte phosphorée, lui
assurant qu’elle ferait le même, service. Invitée à inscrire son nom sur le
registre des poisons, elle déclara ne pas savoir écrire.
Le
pharmacien refusant de lui délivrer le phosphore, elle se décida enfin, et
inscrivit assez couramment le nom de Louise Bitmann. Elle questionna le
pharmacien sur la nécessité de cette inscription, et celui-ci répondit en
riant:
— Si
on empoisonne quelqu’un à Gelposheim, ce sera vous qu’on arrêtera.
—
Vous pouvez être tranquille, dit-elle, je-ne suis pas assez mauvaise pour empoisonner
quelqu’un.
Revenue
à Gelposheim, elle proposa à Mme Schaal de faire des beignets. La pâte fut
préparée et le soir elle mit dans la poêle le premier beignet après l’avoir
enduit de la pâte phosphorée. Après quoi, d’après le dire des deux petits Schaal,
elle tira de sa poche un morceau de sucre, le racla, recouvrit le gâteau d’une
forte couche de sucre — et le donna à manger à Mme Schaal. Un des enfants
Schaal, une petite fille, ayant demandé à sa mère un morceau de ce beignet,
Brigitte la repoussa en lui disant:
— Ta
mère peut bien manger seule!
Mme
Schaal mangea donc tout le beignet, et partagea avec ses enfants.et Brigitte
les autres beignets, qui furent cuits, mais cette fois sans sucre. Brigitte
avait eu soin de bien nettoyer la poêle.
Le
lendemain matin, Mme Schaal était tourmentée de coliques et d’envies de vomir;
elle croyait avoir du soufre dans la gorge. Puis les douleurs devinrent plus
vives; elle eut des vomissements fréquents, elle se plaignit à plusieurs reprises « qu’elle sentait comme du soufre se dégager de son estomac.» Elle
fut obligée de se coucher.
Enfin
son état s’aggrava au point que, vers le soir, son mari consulta le médecin de
Fegersheim, qui passàit par hasard, et qui prescrivit quelques remèdes.
Brigitte; veillait auprès de la malade et lui donnait les médicaments
prescrits. Dans le courant de la journée, elle avait acheté chez l’équarrisseur
de la « pierre à mouches » en poudre fine, elle voulait, comme elle prétendait,
s’èn servir contre les mouches. En réalité, c’était pour donner le coup de
grâce à sa victime. Cette « pierre à mouches » est du cobalt avec une certaine
proportion d’arsenic; combinée avec les acides qui se trouvent dans l’estomac,
elle agit comme un poison violent.
Après
trois jours d’horribles souffrances, la victime expira. Du reste, Brigitte
avait bien prévu cette issue fatale; des témoins l’avaient entendu dire if
différentes reprises:
Elle
mourraelle a la même maladie que mon Antoine elle mourra avant dimanche.
Jusqu’à
ce moment, elle avait su conserver un calme remarquable; mais quand elle
entendit parler d’autopsie, elle fut saisie de terreur.
—
C’est une honte, dit-elle, ils ouvrent le cadavre; s’ils trouvent quelque
chose, ils diront que c’est moi la coupable.
A
quoi la femmé Obser répondit :
—
Mais s’ils ne trouvent rien, ce sera un honneur pour vous.
Déjà,
pendant la maladie de Mme Schaal, la rumeur publique faisait passer Brigitte
pour une empoisonneuse, le sieur Obser ne voulut pas lui permettre d’assister à
l’enterrement.
Elle
fut arrêtée et avoua, au cours de l’instruction, qu’elle avait empoisonné Mme
Schaal pour se mettre à sa place.
Les
cinq médecins et chimistes cités comme experts s’aecordent à reconnaître qu’il
y a eu empoisonnement. D’après eux, la quantité de phosphore donnée à la
victime, et dont on a trouvé des traces évidentes, aurait suffi, même sans
arsenic, à amener la mort.
Les
mêmes symptômes s’étant montrés chez- le second màri, mort trois ans
auparavant, on a supposé que Brigitte l’avait empoisonné également. En conséquence,
l’exhumation du cadavre a été ordonnée. La décomposition était fort avancée; on
ne retrouva que des restes informes, qui furent soumis à l’analyse chimique. On
constata la présence d’arsenic, mais en quantité minime; quant au phosphore, on
ne pouvait plus espérer en retrouver de traces. L’empoisonnement est donc
vraisemblable, sans qu’on puisse toutefois l’affirmer avec certitude.
Devant
le jury, Brigitte a montré un sang-froid parfait.
Elle
n’a point dit qu’elle se repentait, et n’a pas paru le moins du monde
comprendre l’énormité de son crime.
Elle
a été condamnée à la peine de mort.
[“Cinq
Empoisonments. Justice Criminelle. Cour D’assises De Strasbourg.” Le Petit
Journal – Des Tribunaux (Paris, France), Mar. 14, 1875, p. 1]
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For links to other cases of woman who murdered 2 or more husbands (or paramours), see Black Widow Serial Killers.
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[789-1/11/21]
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