NOTE: English language sources spell the name Bouyon" as "Boyou."
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FULL TEXT: A married woman named Boyon has been condemned to death at the Lot Assizes, France, for murdering her seven children and grandaughter pushing needles into their bodies. She had ten children, seven of whom died under 12 months old, but it was not till the death of her granddaughter that an investigation was made. Her apparent motive for this last crime was that the child might die before its father, who was in a desperate condition, and that she might thus secure part of his property, to the prejudice of her daughter-in-law, whom she detested. When asked how she o tine to think of sticking needles into her children's bodies, she stated at the public house she kept there was one day a conversation on infanticide, and it was said babies did not suffer when murdered in this way. The jury in this case could discover no extenuating circumstances.
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FULL TEXT: A married woman named Boyon has been condemned to death at the Lot Assizes, France, for murdering her seven children and grandaughter pushing needles into their bodies. She had ten children, seven of whom died under 12 months old, but it was not till the death of her granddaughter that an investigation was made. Her apparent motive for this last crime was that the child might die before its father, who was in a desperate condition, and that she might thus secure part of his property, to the prejudice of her daughter-in-law, whom she detested. When asked how she o tine to think of sticking needles into her children's bodies, she stated at the public house she kept there was one day a conversation on infanticide, and it was said babies did not suffer when murdered in this way. The jury in this case could discover no extenuating circumstances.
[“A Female Fiend.” South-Bend Daily Tribune (In.), Dec. 9,
1875, p. 3]
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EXCERPT: A woman has actually been condemned to death! She
had murdered seven children and a granddaughter by pushing needles into their
bodies, and although French juries have been known to find extenuating
circumstances in cases almost as bad, these crimes were too much for the jury
of the Lot Assizes, who returned her guilty. The prisoner had gathered the idea
from a casual conversation on infanticide, in which it was stated that babies
murdered in that way did not suffer. This method also seems comparatively safe,
as it was not until the eighth murder had been committed that the woman was
found out.
[“Foreign,” The Graphic (London, England), Nov. 27, 1875, p.
530]
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EXCERPT: …on y voit la femme Boyon, condamnée à Cahors pour
infanticide et exécutée sur la place de Boug; …
[M. H***, Souvenirs d'un bourreau de Paris, impr. de
Charaire et fils (Sceaux); 1877, p. 584]
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Sophie Gautié Bouyou, 44 years old, Cahors, France, was
executed January 4, 1876 by guillotine.
On June 22, 1875, her eldest son, M. Colomb, died of
tuberculosis, and two hours later, the little Elisa, her daughter, died in turn
in the arms of her grandmother. The autopsy showed that she had driven three
needles (two darning, one knitting) in the body, and the knitting needle,
broken in two, punctured the heart. Suspected of the murder of Elisa, it was
realized that none of the [other?] seven children she has given birth to had lived past
its first birthday. An autopsy of the youngest, which died on April 15 at the
age of 38 days, uncovered four needles piercing the body.
Execution, Jan. 4, 1876: Leaves Cahors at 22 am on Monday
along with the Constant chaplain and Father Roche. Before leaving, greets the
guards and said, climbing into the car: “Moun Dieu, Dieu pourtan Moun,
pourtan!” Requests along the 60 kilometers between Cahors Bourg. At
Saint-Martin-de-Vers, request a glass of wine given to it. Arriving outside the
village, the prosecutor of Figeac decreed a judgment of death and explains
that she is going to be executed. “I knew it, sir. I resigned.” Does not want
last statement: “I have nothing more to say. My silence does not undertake more
my conscience, I keep everything to me.” The toilet is held in the house of the
teacher, “You do not need to tie me, I do not want to save me.” Continues to
pray, gave orders for his rosary in her hands, and a white veil on her head.
Driving walk to the guillotine, mounted in front of her own house, she kissed
the crucifix and proceeded without resistance, even pushing her fashionable
head in the guillotine’s bezel. About 2,000 people were present.
[Source: “France 1871-1977; Heads which fall; Best of executions: 1871-1977”] http://guillotine.voila.net/Palmares1871_1977.html
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Before her arrest, Sophie Gauthié tried to commit suicide by using the same method she used on her children. [Wikipedia]
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FULL TEXT: Sept enfants tués avec des aiguilles. — Condamnation a mort. — La cour d’assises du Loi vient de juger une femme Bouyou et de la reconnaître coupable d’avoir fait périr successivement six de ses enfants et sa petite fille en leur enfonçant des aiguilles dans diverses parties du corps, mais toujours dans des directions mortelles. L’accusée avouait seulement les deux derniers crimes.
La femme Bouyou est âgé de quarante-quatre ans. On devine qu’elle a été jolie, et ceci explique son inconduite. Elle tenait une auberge à Bourg dans le Lot.
Voici l’effroyable récit de l’acte d’accusation:
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Before her arrest, Sophie Gauthié tried to commit suicide by using the same method she used on her children. [Wikipedia]
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FULL TEXT: Sept enfants tués avec des aiguilles. — Condamnation a mort. — La cour d’assises du Loi vient de juger une femme Bouyou et de la reconnaître coupable d’avoir fait périr successivement six de ses enfants et sa petite fille en leur enfonçant des aiguilles dans diverses parties du corps, mais toujours dans des directions mortelles. L’accusée avouait seulement les deux derniers crimes.
La femme Bouyou est âgé de quarante-quatre ans. On devine qu’elle a été jolie, et ceci explique son inconduite. Elle tenait une auberge à Bourg dans le Lot.
Voici l’effroyable récit de l’acte d’accusation:
Le 22 juin 1875, le sieur Louis Colomb, fils d’un premier
lit de Sophie Gautié, femme Bouyou, mourut au bourg, atteint de phthisie
pulmonaire; deux heures avant sa mort, et orsque son agonie était déjà
commencée, son unique enfant, Sophie Elisa Colomb, âgée de neuf mois, succomba
subitement entre les bras de Sophie Gautié, sa grand’mère. Cet événement
impressionna vivement l’opinion publique; on connaissait en effet la perversité
de Sophie Gautié, et on la crut capable d’avoir tué sa petite fille afin de
chasser de la maison la femme Colomb, sa bru, qu’elle détestait, et de
s’assurer une partie de l’héritage de son fils. Des propos tenus par l’accusée dans
les derniers jours de la maladie de Louis Colomb autorisaient un pareil
soupçon, et ces rumeurs prirent bientôt une telle consistance que l’autorité
judiciaire dut faire exhumer le cadavre d’Elisa Colomb.
L’autopsie fit découvrir dans les organes abdominaux de
l’enfant deux aiguilles à repriser la laine qui paraissaient y avoir séjourné
quelque temps et la moitié d’une aiguille à tricoter plus récemment introduite
dans les organes de la victime; l’autre moitié fut trouvée dans la région du
cœur qu’elle avait perforé entraînant immédiatement la mort.
A la suite de ces constatations, Sophie Gautié, mise en
présence du cadavre, Ht l’aveu complet de son crime. Elle reconnut que, dans le
courant du mois de mai, elle avait une première fois fait pénétrer des
aiguilles dans le corps de sa petite fille, qu’elle voulait voir mourir avant
son père; les troubles occasionnés ne provoquèrent pas la mort aussi
promptement qu’elle l’espérait, et le 22 juin, Louis Colomb étant près
d’expirer, elle emporta l’enfant hors de la chambre de l’agonisant, comme pour
la soigner et lui perfora le cœur; la petite Elisa poussa un cri plaintif et
mourut.
Cet horrible forfait appela l’attention de la justice sur
les antécédents de l’accusée; on apprit qu’elle avait été fortement soupçonnée,
dix sept ans auparavant, d’avoir empoisonné le sieur Colomb, son premier mari;
on sut, en outre, qu’elle avait eu dix enfants et sept d’entre eux n’avaient
pas dépassé l’âge d’un an. Le dernier enfant, Marie Bouyou, était mort le 15
avril précédent, A l’âge de trente-huit jours. Le corps de cette petite fille
fut recherché dans le cimetière d’Anglars où il était inhumé: l’autopsie fit
découvrir, dans la région abdominale du cadavre, quatre aiguilles semblables à
celles dont l’ingestion avait fait périr Elisa Colomb.
La mort de Marie Bouyou avait eu pour cause les désordres
produits dans ses organes par l’introduction de ces corps étrangers; il était
évident que cet autre crime, commis dans des circonstances identiques à celles
du premier crime constaté, avait eu le même auteur. Sophie Gautié dut encore
avouer qu’elle en était coupable; elle s’était ainsi déiobôeaux chargea d’une
maternité tardive qui pouvait gêner sa vie de débauches.
Née le 7 mars 1875, Marie Bouyou avait été confiée le
lendemain à une nourrice demeurant à Anglars; le jour de Pâques, 28 mars, cette
femme porta l’enfant au Bourg pour la montrer à sa mère; celle ci garda sa
fille un moment en l’absence de la nourrice; le soir, Marie Bouyou, venue très
bien portante au Bourg, en repartait malade; ses souffrances durèrent trois
jours, après lesquels l’état de l’enfant paraissait s’améliorer, lorsque, le 13
avril, sa mère se rendit à Anglars pour la voir; l’accusée prodigua des
caresses à sa fille; mais la nourrice s’étant éloignée pendant quelques
minutes, tréuva k son retour la petite Marie gémissant et en proie à la
douleur; tous les soins furent inutiles pour lui rendre la santé; elle ne cessa
de souffrir et expira le lendemain. Sophie Gautié, de son propre aveu, avait
profité des moments où elle était restée seule avec sa fille pour lui enfoncer
des aiguilles dans le corps.
Dès sa jeunesse, disent les témoins, cette femme, malgré Jes
apparences d’une dévotion outrée,a eu des mœurs dissolues.
Quant à cinq autres crimes soupçonnés par la justice,
l’accusation en fait une longue et effrayante description.
L’accusée nie énergiquement les crimes gui n’ont pu être
établis. Elle avoue donc avoir enfoncé deux aiguillée à repriser et deux
moitiés d’une aiguille à tricoter dans le corps de ces petites créatures.
D. — Quels motifs ont pu vous pousser à de tels crimes? R.—
Lajalousie I J’avais surpris des relations coupables entre ma bru et mon mari.
Ça me tourna la téte: je ne savais plus ce que j e faisais.
D. — Comment vous était venue l’idée infernale de tuer vos
enfants en leur enfonçant des aiguilles dans le corps?
R. — Un jour, dans mon auberge, on s’entretenait de la
manière de faire périr secrètement les petits enfants: on disait queles enfante
ne souffraient pas, et que les aiguilles disparaissaient dans le corps.
Le rapport des médecins constate que lea enfants qui ont
ainsi péri étaient très bien conformés et vigoureux. Les aiguilles avaient été
introduites ee l’extérieur, et les Lésions internes répondaient aux
ecchymosesextérieures. L’une d’elles avait perforé le ventricule droit du cœur,
une autre avait causé un commencement de péritonite, une troisième et une
quatrième avaient comme embroché le cœur.
Le jury ayant refusé des circonstances atté- nuantes, la
femme Bouyou a été condamnée à la peine de mort.
Il paraît que, rentrée dans sa prison, elle a soupe gaiement
et de bon appétit.
[“Sept enfant s tué s avec des aiguilles . — Condamnation a
mort.” Le Republicain de la Loire et de la Houte-Loire (St. Etienne, France),
Nov. 24, 1875, p. 3]
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Pamphlet: Anonymous, Sept enfants tués à coups d'épingles
par leur mère Sophie Gauthié, femme Bouyou, P. Polère, 1875, 8 pages
Broadside: Dominique Cartery, Complaintes sur la
femme aux aiguilles [archive],
Brive, Roche impr., [1875 ou 1876].
English language newspapers gave
the name as “Sophie Gaultier.”
More cases: Female Serial Killers Executed
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For more cases of this type, see Serial Baby-Killer Moms.
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[1119-1/11/21]
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