Saturday, March 9, 2019

Madeleine Marchand, 14-Year-Old Serial Killer – France, 1940


CHRONOLOGY

Sep. 15, 1926 – birth of Madeleine Marchand
Aug. 8, 1940 – Colette Leroy, 5 mo, dies
Aug. 1940 – arson of barn.
Aug. (?) – servant girl has convulsions; MM acceses her of setting barn afire.
Aug. 16, 1940 – Ginette Leroy, 16 mo., dies
Nov. 3, 1940 –Andre Jardin, 18 mo., ill, survived.
Nov. 18, 1941 – MM sentenced to 18 years in penal colony.

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FULL TEXT (translated from French): Before the Great War there was “an ogress” Jeanne Weber, who killed so many babies and had impunity for many years before finally being unmasked. The tenth chamber of the court, presided over by Mr. Baffos, has just judged a new “ogress” she a girl, since, born on September 15, 1926, she committed her horrible crime before she was fourteen years old.

~ Poisoned children

Madeleine Marchand was placed, on July 31, 1940, as a farmer’s assistant at Mme. Leroy’s home, at the Beaumont-les-Autele farm (Eure-et-Loir). There were several babies there. Suddenly, August 8, 1940, the little Colette Leroy, five months, was taken in convulsions. The eager care of the doctor re-established her, but on the 9th there was fresh suffocation and death in atrocious suffering.

A few days later, Mrs. Leroy was the victim of repeated robberies and then cattle died: the barn was burned. Finally, on the 16th of August, the little Ginette Leroy, sixteen months old, died in her turn.

Desperate, the farmer gave up her farm and Madeleine Marchand after a short stay with her parents, found a new place in another farmer, Mr. Garden. She entered on November 2, 1940; the next day, little André Jardin, eighteen months old, fell ill. Happily, he escaped death.

However, the police were investigating the burning of Mrs. Leroy’s barn, and Madeleine Marchand was successively accusing two servants of this crime. One of them, too, had convulsions; and the police, suspicious, finally avowed to the girl that, in April 1941, that it was she who had set the farm on fire.

They also found serious indications that the babies had been poisoned by Madeleine Marchand.

~ An infernal monster

The girl was arrested, and was examined by Dr. Picard, head doctor of the asylum da Bonneval. The psychiatrist was formal: the culprit is a monstrous girl, whose responsibility is total.

The correctional court of Chartres was restricted since, minor, sixteen years, she could not be judged by the Assize Court.

Declaring that Madeleine Marchamd had acted with discernment, the tribunal, on November 18th, 1941, decided that she would remain eighteen years in a penal colony.

The affair having been submitted to the court of Paris, the latter wished to try again; the learned experts Génil-Perrin and Heuyer, who, with Dr. Picard, recommenced the mental examination of the accused. They confirmed the first – that she was entirely responsible.

So the court, having managed to obtain the confession of all the crimes, without however their true explanation, it decided that the young “ogress” had acted with discernment. She sentenced her to twenty years in a prison colony, adding, as the court of Chartres; ten years of prohibition of return.

Here are the towns are rid of the monster until 1971 and the countryside until 1961.

[“A 14-year-old ogress will remain twenty years in prison colony - Thus decided the Paris court which concluded on the full responsibility of the monster,” Le Petit Parisiene (Paris), February 1, 1942, p. 3]

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FULL TEXT: Il y eut avant la Grande Guerre «une ogresse» Jeanne Weber, qui tua tant des bébés et connut l’impunité pendant nombre d’années avant d’être enfin démasquée. La dixième chambre de la.cour, présideé par M. Baffos, vient de juger une nouvelle «ogresse» celle-ci une gamine, puisque, née le 15 septembre 1926, elle a commis ses  horribles crime avant d’avoir eu  quatorze ans.

~ Des enfants empoisonée

Madeleine Marchand avait été placée, le 31 juillet 1940, comme aide de culture chez Mme Leroy, à la ferme de Beaumont-les-Autele (Eure-et-Loir). Il y avait là plusieurs bébé. Subitement, le 8 août 1940, la petite Colette Leroy, cinq mois, fut prise de convuteiones. Les soins empressés du médecin la rétabliirent le surlendemaln, mais, la 9, c’étaient de nouveaux étouffement et le décès dans d’atroces souffrances.

Quelques jours après, Mme Leroy était victime de vols répétés puis des bêtes crevaient: la grange était incendiée. Enfin, le 16 août, la petite Ginette Leroy, seize mois, mourait à son tour.

Désespérée, la fermièra ahandonna son exploitation et Madeleine Marchand après un court séjour chez ses parente, trouvait une nouvelle place chez un autre cultivateur, M. Jardin. Elle y entra le 2 novembre 1940; le lendemain, le petit André Jardin, dix-huit mois, tombait malade. Il en échappa heureusement.

Cependant, les grendarmes enquêtaient siir l’incendie de la grange de Mme Leroy, et Madeleine Marchand accusait successivement deux domestiques de ce crime. Or l’un de ceux-ci avait eu, lui aussi, des convulsions; et les gendarmes, soupçonneux, finirent par faire avouer, au mois d’avril 1941, à la jeune fille que c’êtait elle qui avait mis le feu à la ferme.

Ils recueillirent, en outre, de graves présomptions semblant démontrer que les bébés avalent été empoisonnée par Madeleine Marchand.

~ Un monstre infernal

On arrêta la jeune fille, qui fuit examinée par le docteur Picard, médècïn-chef de l’asile da Bonneval. Le psychiàtre fut formel: la coupable est une fille monstrueuse, dont la responsabilité east totale.

La tribunal correctionnel de Chartres fut saisi puisque, mineure, de seize ans, elle ne pouvait ètre jugée par la cour d’assises.

Déclarant que Madeleine Marchamd avait agi avec discernement, le tribunal, le 18 novembre 1941, décida qu’elle demeurerait dix-huit années en colonis.

L’affaire ayant été soumise à la cour de Paris, celle-ci vouluttenter un nouvel essai; elle commit les savants experts Génil-Perrin et Heuyer, qui, avec le docteur Picard, recommencèrent l’examen mental de l’accusée. Ils confirmèrent le premier et entièrement responsable.

Aussi la cour, après avoir réussi à obtenir l’aveu de tous les crimes, sans toutefois leur explication véritable, a-t-elle décidé que la jeune «ogresse» avait agi avec discernement. Elle l’a envoyée pour vingt ans en colonie pénitentiaire, ajoutant, comme le tribunal de Chartres; dix ans d’interdiction de séjour.

Voilà les villes débarrassées du monstre jusqu’en 1971 et les campagnes jusqu’en 1961.

[“Une ogresse de 14 ans restera vingt années en colonie pénitentiaire - Ainsi un a décidé la cour de Paris qui a conclu à  l’entière responsabilité du monstre,” Le Petit Parisiene (Paris), 1 Fevrier, 1942, p. 3]

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[246-1/10/21]
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